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L'héritage de Londres

Par Gordon Brown, premier ministre, Royaume-Uni
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L'expérience du Sommet de Londres nous a appris que le monde se serrera les coudes à nouveau. Notre objectif est de nous engager à tenir nos promesses à l’égard de toutes les personnes, où qu’elles soient, qui s’inquiètent au sujet de leur avenir.

Il y a cinq mois, alors que la crise économique mondiale présentait des défis sans précédent, les dirigeants mondiaux se sont rencontrés à Londres et ont convenu d’une réaction unique. Unis dans notre détermination d’obtenir un plan coordonné de mesures macroéconomiques et financières pour calmer la récession mondiale, un accord historique a été signé par les pays représentant deux tiers de la population de la planète.

Nous avions mis en place un programme ambitieux pour restaurer la stabilité, la confiance, la croissance et les emplois — et il a été soutenu par un accord innovateur pour fournir 1,1 billion de dollars en soutien pour l'économie mondiale.

Dans le cadre de nos efforts pour surmonter la crise immédiate, nous avons approuvé des ressources financières supplémentaires pour le Fonds monétaire international, pour le prêt supplémentaire et pour le financement du commerce extérieur.

Les dirigeants se sont également engagés à refuser de céder au protectionnisme. L’histoire nous montre que cette politique, en fin de compte, ne protège personne.

Plutôt, le commerce et l'investissement mondiaux ont été promus par un pacte selon lequel aucun nouvel obstacle au commerce ne sera érigé d’ici la fin de 2010, à tout le moins.

Le contrôle et la réglementation du secteur financier ont été fortifiés. Nous sommes intervenus pour mettre fin aux paradis fiscaux et pour réformer nos institutions financières internationales afin d’éviter une nouvelle tourmente économique ne survienne.

Les dirigeants ont fourni des ressources supplémentaires pour les pays les plus pauvres. Nous nous sommes engagés à faire la transition aux technologies à faible utilisation de carbone dans le but de consolider un rétablissement vert, inclusif et soutenable.

Personne ne devrait donc sous-estimer ces accomplissements extraordinaires atteints à Londres en avril dernier.

Nous commençons déjà à voir des résultats positifs. Les écarts de taux des marchés émergents ont chuté de près de 50 % depuis cette rencontre. Il est encore trop tôt pour célébrer, mais si tous les pays de tous les continents favorisent le rétablissement, la majorité de ces marchés pourront se libérer des chaînes de la récession d’ici la fin de cette année.

Le moment serait mal choisi de perdre notre cible de vue. En fait, il est plutôt temps de renouveler notre détermination à tenir nos engagements, individuellement et collectivement.

En effet, les problèmes qui continuent à affecter les gens autour du monde nous encouragent à accélérer la concrétisation de nos promesses pour obtenir un nouveau plan mondial.

La complaisance sera l'ennemi du rétablissement. Les gens perdent encore leurs emplois, leurs maisons et — dans quelques cas — leur espoir. Nous ne devons pas les décevoir.

À Pittsburgh, nous devrons forger un nouveau partenariat pour soutenir le rétablissement fragile de l'économie mondiale, gérer l'ajustement à un nouveau modèle de croissance économique mondial et créer un plan durable pour assurer une croissance mondiale équilibrée pour l'avenir.

Tous les pays doivent démontrer leurs progrès dans la mise à exécution des engagements qu'ils ont pris à Londres, en particulier en ce qui a trait à la consolidation de nos institutions financières.

J'ai émis de nombreux conseils au sein du G20 et ailleurs afin de développer des propositions pour moderniser nos institutions financières internationales.

Elles doivent être mieux placées pour relever les défis de mondialisation, promouvoir la croissance mondiale durable, empêcher que d’autres crises surviennent et, le cas échéant, réagir adéquatement.

Le G20 a aussi un devoir moral, celui d’atténuer les effets de la crise économique sur les plus pauvres de notre planète.

Nous devons également aborder le défi que constitue le changement climatique. Dans tout juste trois mois, le monde se réunira pour conclure un accord historique à Copenhague. Pittsburgh est une occasion de faire un progrès important.

Il faudra à nouveau faire preuve de leadership, de vision et de courage. Nous sommes chanceux que le président Barack Obama soit notre hôte pour le G20.

Il y a peu de temps qu’il est en poste, et pourtant, il a déjà redonné l'espoir non seulement aux Américains, mais également à tous les citoyens dans toutes parties du monde.

Nous devons nous préparer à des négociations difficiles. Cependant, notre expérience au Sommet de Londres nous a appris que le monde se serrera les coudes à nouveau.

Notre objectif est de nous assurer que les promesses ne sont pas seulement consenties sur papier, mais véritablement réalisées pour les gens, partout dans le monde, qui s’inquiètent de leur avenir.

Traduction: Sophie Langlois, G20 Research Group, avec Suzanne Aubin, Le plein sens enr

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