G7 and G20 Research Groups

G7 Information Centre
G20 Information Centre

University of Toronto

De la crise à la reprise

Par Barack Obama, président, États-Unis d'Amérique
[English] [Korean] [Italiano] [Japanese] [Espanol] [Deutsch] [Portugues] [Türk] [Bahasa Indonesia] [Chinese] [Arabic]

Pour commander une copie imprimée, veuillez cliquez ici.
Pour télécharger une version en PDF à basse résolution, cliquez ici ou rendez-vous dans le site Newsdesk.

Les défis du 21e siècle exigent une réponse coordonnée et une prise de responsabilité de toutes les nations.

Le Sommet du G20 à Pittsburgh a marqué une transition critique de la crise à la reprise. Quand le G20 s’était réuni auparavant à Londres, le monde faisait face au plus grand défi à l’économie mondiale depuis des générations. Le G20 a répondu vigoureusement en s’engageant à mettre en œuvre un ensemble coordonné de mesures politiques sans précédent par leur ampleur et leurs effets. Ces mesures ont ramené l’économie mondiale du bord de la dépression. Des signes de la reprise mondiale sont en vue et les marchés financiers ont repris vie. Dans un récent rapport, l’Organisation mondiale du travail estime que les mesures adoptées par le G20 ont sauvé ou créé quelque 21 millions d’emplois en 2009 et 2010. Mais il reste encore beaucoup à faire et le G20 demeurera vigilant et continuera de mettre en œuvre des politiques agressives pour relancer la croissance économique et créer des emplois jusqu’à ce que la reprise soit solidement ancrée.

À Pittsburgh, nous avons aussi pris des mesures pour faire en sorte que, une fois que l’économie mondiale sera relancée et en pleine croissance, nous puissions empêcher un retour aux pratiques risquées qui ont mené à la crise en procédant à une série de réformes de nos systèmes économiques et financiers. Nous avons conclu un accord pour appliquer le nouveau Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée et pour réformer la réglementation et la supervision des finances – politiques qui seront appuyées et mises en œuvre par une architecture économique mondiale redessinée. Les dirigeants du G20 – y compris les représentants des principaux producteurs d’énergie et les autres nations à importants subsides – se sont engagés à éliminer progressivement les subsides aux combustibles fossiles tout en fournissant une aide ciblée pour aider les plus pauvres. Cet effort inédit encouragera la conservation de l’énergie, améliorera notre sécurité énergétique et constituera une mise de fonds face à notre engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Il convient de souligner que le Sommet de Pittsburgh fut la première fois qu’un si grand nombre de pays - le G20 représente 85 pour cent de la production mondiale – se sont entendus pour travailler ensemble à évaluer les conséquences et la cohérence des plans économiques des autres pays, de parvenir à un consensus au sujet des pratiques exemplaires au plan des réformes nécessaires et d’adopter des politiques afin d’appuyer la remise en équilibre de la demande mondiale pour assurer une forte croissance pour tous.

Nous reconnaissons que nous ne pouvons plus faire face aux défis de l’économie du 21e siècle avec des approches du 20e siècle. Nous avons appris, encore et encore, qu’en ce 21e siècle, les nations du monde ont des intérêts communs. C’et pour cette raison que j’ai fait appel à une nouvelle ère d’engagement apportant des résultats concrets pour nos gens – une ère au cours de laquelle les nations tiendront leurs responsabilités et agiront au nom de la sécurité et de la prospérité que nous partageons. C’est exactement le genre de forte coopération que nous avons forgée à Pittsburgh.

Et c’est pour cette raison que le G20 a pris en main la construction d’une nouvelle approche à la coopération. Pour faire en sorte que nos institutions reflètent la réalité de notre époque, nous transférerons plus de responsabilités aux économies émergentes à l’intérieur du Fonds monétaire international et leur donnerons plus de voix. Pour bâtir de nouveaux marchés et aider les citoyens les plus vulnérables du monde à se sortir de la pauvreté, nous avons établi un nouveau fonds en fiducie de la Banque Mondiale pour appuyer les investissements en sécurité alimentaire et pour financer des sources d’énergie propre et à prix abordable. Et pour assurer que nous tiendrons nos engagements, nous continuerons à faire le point sur nos efforts et à en faire le principal point de convergence au prochain Sommet du G20 à Toronto.

Nous avons posé le geste historique de réformer notre architecture économique internationale, de sorte que le G20 est maintenant le principal forum sur la coopération économique internationale. Ce transfert de responsabilités au G20, ainsi que la voix plus importante qui est donnée aux nations en développement dans les institutions financières internationales, démontrent clairement l’engagement plus large et plus inclusif que recherche l’Amérique en ce 21e siècle.

Alors que nous poursuivons nos efforts pour faire la transition entre l’opération de sauvetage de l’économie mondiale vers la promotion d’une croissance forte, durable et équilibrée, le Canada et la Corée joueront un rôle critique en étant les hôtes du G20 cette année. Inspirés par les réalisations de Pittsburgh, reconnue comme la ville des ponts, nous pouvons nous rassembler de nouveau pour faire avancer nos intérêts communs envers la relance économique tout en nous mettant vraiment à la page d’une économie du 21e siècle.

[retour en haut]


This Information System is provided by the University of Toronto Library
and the Global Governance Program based at Trinity College
in the University of Toronto.
   
Please send comments to:
g7@utoronto.ca
g20@utoronto.ca
This page was last updated June 29, 2018 .

All contents copyright © 2024. University of Toronto unless otherwise stated. All rights reserved.